Performances et atouts du matériau bois
Le secteur du bâtiment est énergivore : il représente 43% de la consommation énergétique française, soit 1,1 tonne équivalent pétrole par an et par habitant (source). Le matériau bois répond aux défis énergétiques du bâtiment.
- Ses performances isolantes sont importantes : un mur ossature bois standard de 210 mm d’épaisseur a une capacité isolante de 20 % supérieure à un mur maçonné isolé de 330 mm. L’épaisseur moindre d’un mur ossature bois permet également un gain de surface habitable de l’ordre de 5 %, paramètre non négligeable face au coût du foncier (source : Atlanbois).
- La construction en bois offre un bon retour sur investissement avec un chantier rapide, des frais d’entretien limités, une construction plus légère et surtout des économies d’énergie sensibles, pouvant diminuer jusqu’à 50% les coûts d’exploitation.
Économique |
Réduction des coûts sur les fondations, la durée de construction, l’entretien, l’isolation thermique et la facture énergétique. |
Confortable |
Confort visuel et thermique, bonne isolation phonique. |
Esthétique |
Matériau naturel, vivant et chaleureux offrant une grande diversité de couleurs et de structures. |
Sécurisante |
Par rapport au béton et à l’acier, bonne résistance au feu avec une combustion lente et régulière. |
Durable |
L’arbre absorbe du CO2 pour sa croissance et continue de le stocker une fois abattu. |
Evolution réglementaire favorable
Au terme des deux Grenelle de l’environnement, un accent particulier a été mis sur la filière bois dans le BTP. La RT 2012 (Réglementation Thermique), le développement des bâtiments HQE (Haute Qualité Environnementale) et BBC (Bâtiment Basse Consommation), font la part belle au matériau bois pour ses qualités isolantes.
- Lors des Grenelle de l’environnement, quatre objectifs ont été fixés pour la filière forêt-bois : dynamiser la filière bois, promouvoir le bois dans la construction, protéger la biodiversité forestière, renforcer la certification (source).
- La RT 2012, généralisée à l’ensemble des bâtiments neufs depuis janvier 2013, lutte contre les dépenses énergétiques inutiles. Le bois est en 1ère ligne de cette réglementation pour ses qualités d’isolant thermique.
- La RT 2020 ira encore plus loin en imposant que toute nouvelle construction produise de l’énergie au-delà de celle nécessaire à son fonctionnement ! Ainsi se multiplieront les bâtiments à énergie positive ou BEPOS.
Le matériau bois est en vogue dans la construction d’équipements publics ou collectifs et le marché français connaît une croissance exponentielle. Aujourd’hui, plus d’une maison sur dix construite en France est en bois (source). Selon Jean-Claude Baudin, dirigeant de Charpente Cénomane, « depuis 2005 le marché de la construction bois a eu une croissance forte d’environ +20% par an » (lire l’intégralité de l’interview).
Nécessité de gérer durablement la ressource
Face à cette mobilisation croissante de la ressource bois, la certification PEFC permet de mobiliser le bois tout en préservant le milieu forestier. Gérer durablement les forêts permet d’assurer leur renouvellement et de protéger leurs fonctions vitales. Créé en France en 1999, le système PEFC s’est imposé comme le leader mondial de la certification forestière. PEFC est une organisation non gouvernementale représentée par 35 associations nationales. Au 1er trimestre 2013, le bois certifié PEFC représentait 53% de la production française de charpentes et menuiseries (source). Depuis 2010, l’Etat doit « n’acheter que du bois certifié ou issu de forêts gérées de manière durable ». La certification PEFC répond à cette exigence. Les bâtiments publics en bois certifié PEFC se multiplient sur le territoire (en savoir plus).