La chaufferie bois est alimentée à 100 % en plaquettes forestières, elle peut dans certains cas utiliser des produits bois connexes. Les approvisionnements en bois étaient en 2010 réalisés à 93 % au niveau régional. La Franche-Comté et les alentours de Besançon sont bien dotés en ressource bois, la forêt comtoise couvre en effet plus de 43 % du territoire régional. La ville de Besançon possède quant à elle 2 100 hectares de forêts, entièrement certifiées PEFC. La certification PEFC garantit que l’exploitation du bois est réalisée en conformité avec des exigences de gestion durable des forêts, en vue d’assurer la pérennité de la ressource et la vitalité des forêts dont elle est issue.
L’utilisation de cette chaufferie répond à un enjeu environnemental de taille. Le recours au bois énergie évite en moyenne le rejet de 10 000 tonnes de CO2 par an et se substitue à près de 3 300 tonnes de fioul lourd chaque année. Cette chaufferie permet ainsi de lutter contre l’effet de serre, tout en valorisant et en structurant la filière locale de bois énergie.
PEFC France a suivi toute la chaîne production de cette énergie verte, depuis la forêt certifiée PEFC à la production de chaleur.
La ville de Besançon possède 2 100 hectares de forêts, entièrement certifiées PEFC. Les plaquettes forestières sont réalisées à partir de bois inexploitable pour la construction.
Le bois coupé pour le chauffage participe à la vitalité de la forêt : il permet de laisser entrer la lumière et de favoriser la régénération.Une fois coupé, il est chargé, puis stocké en bord de route. Les branchages peuvent ainsi sécher avant d'être broyés et réduits en plaquettes.
Les plaquettes forestières sont composées de bois déchiqueté. Leur taux d’humidité doit être le plus faible possible. Il intervient en effet directement sur leur contenu énergétique. Entre un bois sec prêt à l’emploi (moins de 20 % d’humidité rapportée à la masse brute) et un bois fraîchement coupé (45% d’humidité rapportée à la masse brute), l’énergie est deux fois moindre. (source : SER)
Les plaquettes forestières sont ensuite transportées jusqu'à la chaufferie.
Une plate-forme bois a été créée par le Grand Besançon pour stocker le bois pendant 4 à 6 mois et alimenter les 9 chaufferies locales. Elle a une capacité de stockage de 6 300 m3 apparents plaquettes et de 1 000 stères de bûches.
Un grappin automatique puise les plaquettes.
Elles partent ensuite vers le foyer.
Le foyer est couplé à un dépoussièreur multicyclones, qui réduit au maximum les émissions de particules. La chaleur est produite à l’état vapeur. Les cendres récupérées après la combustion servent d’engrais naturels par épandage.
Selon la ville de Besançon, le recours au bois énergie avec la chaufferie de Planoise évite en moyenne chaque année le rejet de 10 000 tonnes de CO2 par an. Elle se substitue à près de 3 300 tonnes de fioul lourd. Elle permet de lutter contre l’effet de serre, tout en valorisant et en structurant la filière locale de bois énergie.