Les forêts absorbent un tiers du CO2 imputable aux énergies fossiles
Grand enseignement de l’étude, cette capacité de stockage est inégalement répartie sur le globe : les régions tropicales ont un bilan carbone quasi nul du fait des émissions importantes liées à la déforestation. Au contraire, les forêts boréales et tempérées constituent le principal puits de carbone forestier net. A l’échelle mondiale, les coupes rases opérées pour le commerce du bois ou l’extension de l’agriculture représentent environ 2,9 milliards de tonnes de carbone émises chaque année.
Les auteurs insistent sur le fait que si demain la déforestation s’arrêtait, les forêts existantes et celles au stade de la reconstitution pourraient absorber la moitié des émissions des combustibles fossiles. La gestion durable des forêts est ainsi au cœur des enjeux de réduction des émissions de CO2.