Plus que jamais en 2021, les forêts ont besoin d’aide face à tous les bouleversements qui les traversent, au premier rang desquels nous trouvons le réchauffement climatique. Des bouleversements reconnus par le plan « France Relance » annoncé par Julien Denormandie en septembre dernier. Avec 200 millions d’euros entièrement dédiés à la filière bois, le gouvernement a marqué une étape importante pour l’avenir des forêts françaises. Cette décision est une reconnaissance qui ne peut qu’être saluée. Une reconnaissance à la fois de l’importance des forêts, de la situation critique à laquelle elles font face aujourd’hui et du rôle de tous les acteurs de la forêt et du bois pour relever ces défis.
Mais l’éco-conditionnalité est la grande absente de ce plan de relance. Pourtant, il n’a jamais été aussi urgent de répondre aux attentes sociétales tout en assumant nos responsabilités individuelles et collectives pour maintenir un équilibre aussi fragile qu’indispensable : l’équilibre forestier. La recherche de cet équilibre entre les dimensions économiques, environnementales et sociétales de la forêt est par essence la mission de PEFC qui rassemble et fait dialoguer les propriétaires forestiers, les entreprises du bois et les usagers de la forêt depuis maintenant 20 ans. Mais trop souvent encore, la réussite des acteurs de la forêt est opposée aux préoccupations des citoyens qui veulent s’assurer que la forêt est préservée. Mais qui pense encore que cette situation peut durer alors que l’avenir de nos forêts est lui-même menacé ?
Avec la révision française de ses exigences de gestion forestière durable, cette année 2021 s’annonce donc charnière pour la certification PEFC. Cette révision doit être un moyen de rendre possibles et mesurables des engagements communs exigeants, qui dépassent les seuls intérêts individuels et parfois divergents, pour redéfinir les contours de la gestion durable des forêts au service d’un avenir forestier ambitieux et partagé.
Le défi est immense mais je suis fière de le relever avec vous.